j’ai pu expérimenter comme des gens compressés deviennent rageux alors qu’on leur demande de se pousser légèrement et poliement pour qu’on puisse passer. Rien qu’en suivant un flot de gens derrière les barrières on est comme dans une boite a sardine. un type croit que je cherche des problèmes. Quand il voit que je fais une tête de plus que lui il me laisse passer. Je mets ça sur le compte de l’effet chiant de la masse.
Que vouloir se barrer de cette masse suffocante en passant devant par les barrière a semblé à un monsieur qui parle à la place d’une madame à qui j’avais demandé poliment de se mettre à ma place pour que je puisse passer) ben c’était un manque de respect parce que tu vois, elle est là depuis deux heures. alors hein, respect. là non plus je m’énerve pas. Quel raisonnement sans faille. sauf que moi je cherche même pas à grapiller des oranges en plus ou a voir mieux la fanfare, je veux juste me barrer. Je réussis à trouver des gens plus aimables qui ont davantage à l’esprit que le carnaval c’est un moment de joie. Et je parviens à quitter la rue menant à la grand place.
Bien qu’ayant eu le trajet en train gratuitement je me dis que ce serait dommage de repartir si vite de Binche sans en avoir fait davantage le tour. je visite donc quelques coins de verdure et des remparts bien jolis. Plus tard, en arpentant quelques rues je vois que le sol est de plus en plus dégueulasse, que la fanfare on ne la voit ni ne l’entend et que des cons font exploser des pétards au milieu de la foule et près de mendiants musiciens.
les rues sont de plus en plus dégueulasses de canettes et de verres en plastique (les confetis c’est joli à la limite, par terre). Et je me dis que en fait, si si, ce serait un bon moment pour rentrer chez soi.
Breffe ça fait beaucoup de moins pour peu de choses vraiment sympa.
ça serait si bien les festivals avec 99% de gens en moins, ou bien que 100% des gens ait le sens de la vie agréable en groupe.
Laisser un commentaire