Passage à Lyon

C’était l’occasion de faire un vrai long trajet en 100% électrique, de la proche banlieue de Paris jusqu’à Lyon.

Des travaux relous sur l’A6 ont rallongé le tout, mais si j’en crois mon historique de trajet goutgueule j’ai du passer environ 4h30 à rouler en faisant deux arrêts (un à Auxerre

et un à Macon,

parce que c’est notre POJEEEEET) sur l’aller et pareil sur le retour pour près de 5h20 de trajet sans que je n’aie à attendre pour aller à l’arrêt suivant. Juste de quoi passer aux latrines et prendre un café / jus de fruit.

C’était bien plus reposant qu’avec la Prius ou la clio (sans blague) grâce à l’auto pilote et au régulateur de vitesse qui malgré quelques écarts dûs à des reliefs de sol et des rustines de bithume m’a permis de conduire sans me fatiguer les jambes.

Avec Djo, Eline et Vinegar Tea nous avons donc arpenté les rues et les quais de Lyon pour faire un brin de bouffe à mon arrivée sur la musique la plus années 80 qui soit. J’ai pu visiter le squatt des loustics et enjoyer la coloc de chats.

En soirée, visite du Palais de la Bière où j’ai outré le patron en lui demandant une pécheresse, hehehe!

Et cette bande de folichons, rejoints par deux autres KAMARADZ m’ont festoyé mes 30 ans en m’offrant un joli petit carnet plein de mots d’amour pour m’encourager à dessiner sur mes trajets quotidiens à moto et en vaisseau spatial. J’ai hâte que l’autopilote me le perrmette 😀

Nous avons joyeusement dédicacés pas seulement sur du papier.

Lolo qui ne sait pas écrire tykayn du premier coup après toutes ces années m’a offert un billet de DOUZE.

Voilà notre joyeuse bande de gens si chouettes complètement réveillés et prêts à partager de la grande culture artisitque, telle qu’un merveilleux épisode de Mario bros redessiné par une classe de dessin d’animation tellement épique et autres shorts de Mozinor.

Petit dej le lendemain <3 La signalétique des viennoiseries est juste complètement pas raccord. Je suis choqué de tant de décalage culture, regardez donc comment ils nomment les chaussons et les rainsinitines.

Salia, la prédatrice de feuillage hyper bavarde:

Freddy, maintenant capable de faire du catch dans la catégorie 36 tonnes, qui boude:

Ma bébé fait ça aussi pour regarder ailleurs quand elle est dans les bras. Kawaiiii!

Le Dimanche j’ai voulu aller au superchargeur à l’est de Lyon embarquer mes hôtes, comme il ne me restait plus que 8km d’autonomie sur 450. J’ai été joueur et en suivant le GPS, on a raté la sortie. J’ai donc poursuivi la route en allant doucement vers la sortie suivante, alors que le compteur affichait 0 km d’autonomie restante.

Le compteur affichait des pointillés indiquant que je ne pouvais plus pousser l’accélérateur jusqu’au bout des 350kW, et ça se réduisait en pointillés jaunes et noir. Quel suspens, allions nous devoir faire appel à une dépanneuse ? Que nenni!

On a atteri dans une zone industrielle, on s’est garés devant un resto et avons squatté une prise électrique normale avec une rallonge le temps de manger et de pouvoir charger jusqu’au superchargeur dans l’autre sens sur l’autoroute vers Lyon.

Que serait un voyage à Lyon sans son incontournable andouillette *-*

J’ai donc raccompagné mes kamaradz chez eux  avec le djoGPS puis suis reparti à l’aventure dans le soleil couchant de presque 16h.

à Macon, le boss du resto me raconte qu’il a vu une fois une nana avec une Model X rester « 30 minutes à tenir la prise de son superchargeur ». Heba bravo!Je me pose le temps de prendre un café, et c’est reparti j’ai de quoi reprendre la route vers chez moi dans le trou du cul de l’Essonne embouchonné du Dimanche soir près de Paris.

J’ai goûté au sandwich jambon beurre le plus cher du monde (9€) sur le trajet du retour et croisé de nouveau un conducteur de Model S avec qui on avait papoté à Macon quelques heures avant, sauf qu’il est arrivé plus d’un quart d’heure après moi.

Au final, les bouchons Parisiens m’auront fait arriver à 21h

Breffe, c’était de la boulette! à un de ces jours les Lyonnais