Le texte commençait par une citation de Rousseau (hiiiiii nonn paluii !) en trois lignes à propos de ce qu’il appelle « la vonlonté générale« .
Ensuite, un narrateur commentait cette affirmation de Rousseau pendant les 87 autres lignes. (Oui j’ai compté)
Ca disait qu’aujourd’hui il est impossible d’avoir une volonté générale comme Rousseau l’entendait aprce qu’avec les médias, sondages et les pubs il était impossible de ne pas être sous influence.
Ca disait aussi qu’il faudrait aller dire oui à la constitution Européenne, que cébien, que ceci, que cela.
Les professeurs, qui n’avaient pas assez imprimé de feuilles, nous avaient dit au début de l’épreuve, qu’ils s’inteesseraient particulièrement à la synthèse et à notre avis. Faut dire que ça doit être assez chiant de se reporter dans le texte à chaque fois pour s’imaginer la mise à la ligne, et puis ils ont que 4 jours pour corriger au moins 300 personnes 😀
N’ayant pas été au courant moi même de ce que racontait cette constitution à l’époque où elle n’est pas passée, j’ai préféré parler de la volonté générale, et lui opposer l’inconscient collectif.
On était dans une grande salle avec une dizaine de tables d’art, deux fois plus grandes que les tables habituelles scolaires.
Avec mes camarades, on a commencé à faire connaissance puis, très inspirés par ma GRANDE qualité d’écriture, ils se la sont fait passer pour s’inspirer, et « vérifier » leur idées.
Volonté générale ou pas, eux seront sous mon influence, hiiiii!!
D’ailleurs on sait bien que je ne suis qu’une mauvaise influence.
Enfin voilà, je dessine un peu (de quoi alimenter ce blog prochainement ) après avoir fini, des fois qu’une idée de plus me vienne, mais non ça me paraît bien et je me casse sans aucun regret une demie heure avant la fin. \o/
Lundi 10 Septembre 2007
Deuxième partie de l’examen.
Le réveil à 7h00 fût difficile.
Voilà le topo, on va vous passer cette photo, vous devrez la reproduire dans une courte histoire qui fera entre 6 et 12 cases, entre 1 et 12 planches format A4, technique libre.
- Vous pouvez mettre des dialogues, des onomatopées ou ne pas en mettre du tout.
- L’histoire n’est pas obligée de commencer ou de se finir dans ce que vous allez nous rendre.
- Pas la peine de faire des dessins très soignés et fignolés, on va évaluer votre capacité à rendre une mise en page lisible.
- Aussi, uniquement cette fois, on ne vous lira pas, on survolera juste vos créations paskonapa l’temps !
- Vous devrez aussi faire un dessin d’observation à partir de ce que vous voyez aux fenêtres.%
Pendant que vous ferez tout ça, on va vous convoquer un par un pour que vous nous montriez votre dossier personnel et que vous nous parliez un peu de vous.
Hah, aussi, si vous êtes le fils ou la fille de Zep et qu vous dessinez très bien Tit3uf ça ne vous garantit pas qu’on vous prenne, lol!
(Personnellement, je doute franchement que les enfants d’auteurs connus aillent faire des écoles alors qu’ils ont d’excellent professeurs à la maison mébon… )
Et voici de quoi illustrer mon procédé habituel (voici un vieux tuto sur ça)
Après une réflexion d’une minute trente secondes et DOUZE centièmes, je choisis de faire deux planches, de 7 et 5 cases.
Voici le croquis de l’idée de départ.
Ensuite, traçage des lignes avec des marges de 1,5 cm, puis traçage des bulles.
Deux ou trois heures en squattant la règle de ma voisine, et un sandwitch plus tard, j’ai rempli mes deux pages au criterium.
Il ne me reste plus qu’à tracer les contours des cases avec un feutre fin à encre Indienne, piquée à mon voisin (qui d’après lui, je n’aurai pas de mal à entrer dans l’école).
Une fois encore c’était rigolo de voir mes voisins me demander de leur rappeler certaines parties de la consigne, comme si je savais tout. Bah, je sais tout, stout.
Han, pi j’ai rencontré en vrai un clone de Riddick Thomsin de ma BD IntersubKey parmi les autres candidats.
Puis je commence à faire mon croquis du décor à la fenêtre avec mes feutres à alcool…
Et voici que vient l’heure de mon entretien qui allait durer dix minutes environ comme ils l’avaient dit avant que nous ne commençâmmions.
Je leur ai présenté les fanzines Mangastyl 1, 2, 3
« le zine qui déchire du boudin » ça les a bien fait joyeusement loler. n___n
Dans chacun j’ai fait une BD d’une vingtaine de pages, puis je leur ai montré des grands dessins d’art plastique, puis des peintures, des dessins d’InterSubKey coloriés au feutres à alcool et aux crayons de couleur.
Je leur ai parlé de mon contrat de mascotte des ratons laveurs sans leur montrer ce que j’avais fait v.v
Ils m’ont demandé si je prenais des modèles quand je dessinais les mains, les bras, parce que « c’est dingue » je leur répondit que la plupart du temps non, mais que j’avais tout un sketchpad, que je n’avais pas amené non plus, bien que je l’avais enmmené avec moi à Bruxelles v_v
« ho vous vous avez un peu tudié l’anatomie »
« ha oui mais il faut faire des dessins d’après modèle sinon vous allez avoir des membres qu is’étendent à l’infini comme là, ce n’est pas élastique comme ça une jambe »
Puis vint…
le plus grand choc culturel que j’aie jamais vécu depuis mon arrivée à Bruxelles.
« Pouvez vous nous parler de vos influences? » « hééébienn o_o »
N’ayant pas la culture de t//a//s, Plutôt que de me trancher les veines leur dire que j’esseyais le moins possible d’être influencé par autre chose que la réalité tengible, Je leur ai appris qu’en France le manga représentait 40% du marché de la bande dessinée, soit le double de la proportion Belge.
J’ai essayé de leur faire comprendr qu’il y avait des auteurs qui dessinaient des choses bien réalistes, très éloignées de ce qu’on voit au club dorothée en parlant de la carrière de Satoshi Kon.
Le nom les a bien fait loler. Y’a des pays ou on se fait dépecer pour moins.
Voyant que ma super culture extra européenne ne les atteignait pas « on connait pas du tout » je leur ai cité _Gibrat_ dont j’avais lu au cours de l’année les deux tomes « Le sursis ». Gibrat est l’auteur du poster que j’ai ramené d’Angoulême 2007.
Leur ayant dit que j’appréciais son traîtement des couleurs et ses cadrages larges, ils ont essayé de savoir si je m’interessais aux histoires de Gibrat, au fond.
N’en ayant lu qu’un seul tome je leur ai répondu que je trouvais la série bien sympathique, et le thème de la guerre fort. (Sans bien sûr leur dire combien la guerre est une connerie, et que cémal)
ARH! j’ai oublié de leur dire que je connaissais aussi le Chat de Geluck ainsi que les classiques Gaston lagaffe ou Garfield à l’humour poilant, ou encore Luis Royo, peintre érotico-fantaziste de talent mondial *q*.
C’est beau hein *-*
Enfin, ils m’ont demandé si je savais ce qui se fait à Saint Luc en BD, et si j’avais été aux portes ouvertes,si j’avais essayé Angoulême.
Bien entendu, je n’étais pas venu aux portes ouvertes, mais je leur ai dit que j’étais venu ici parce qu’à Angoulême la BD n’est pas une vraie fillière, c’est une option au bout de trois ans. L’un des profs aquiesca. Je leur apprit que j’avais réussi l’examen de l’école Pivot de Nantes mais que j’avais préféré venir ici \O/
« hah ça fait plaisir »
(Clair que Saint Luc ressemble moins a un garage que Pivot, pi que heu, voilà :D)
Ils m’ont demandé si je serai gêné si on me demandait de faire bien d’autres choses que du manga.
Eh bah non, c’est même pour ça que je suis là, pour APPRENDRE, essayer tout ce que je ne fais pas d’habitude YA! SHÖNE!. (là je crois que j’ai dit un truc bien)
« bien, je crois qu’on a fait le tour =) »
Ptain, tout ça en dix minutes d’entretien.
J’ai remballé tout mon bazar alors qu’ils me pressaient pour que l’élève suivant se présente et vouala, 16heures passées, je n’avais plus qu’une envie: rentrer au kot faire un bon dodo *__*
Et hop, je finis mon dessin de la fenêtre, je rends le tout, je rentre avec mes DOUZE kilos d’affaires sur les épaules, et j’ai ainsi siesté entre 17h et 21h \o/////
Demain Jeudi: délibération et Vendredi: affichage des résultats dès 10 heures.
On va voir si mon style mangasse leur a fait peur, ou non.
PS: cébizarre, à l’entretien y’avait que des profs monsieurs, pas de madame Oo